jeudi 30 juillet 2009

Programme automne 2009

SEPTEMBRE :

• Mercredi 9 :
Pépinières Baud – Visite et dégustation : figuiers, grenadiers fruits et fleurs et jujubiers à Vaison la Romaine (84), le Palis,
Site : http://www.fig-baud.com

• Samedi 26 :
Visite du village botanique de Montélier.

OCTOBRE
. Samedi 3 : Visite du jardin de Val Joanis à Perthuis (Vaucluse), puis visite des pépinières Rey, spécialiste des plantes méditerranéennes à Robion, route de Gordes (Vaucluse), visite du site de production et jardinerie.
Site : http://www.jeanrey.fr

• Jeudi 22 :
Pépinières Bessard dans l’Ain à Polliat spécialisées dans les arbustes rares, les érables, les cornus, etc.… Pépinière de référence pour acheter de beaux arbres pour vos plantations d’hiver. Consultez leur Site : http://www.bessardchistian.com
Et le parc botanique de La Teyssonnière dans l’Ain à Buellas. Cette visite est dépendante des aléas climatiques. (Région froide et humide où les végétaux sont en dormance plus tôt que chez nous). Des solutions de replis sont à l’étude et vous seront proposées en temps utiles.
Le mode de sortie en car ou en covoiturage se décidera sous réserve du nombre d’inscrits.
Prix : 35 € en car, sous réserve d’un car complet avec la visite de La Teyssonnière. Pour les achats d’arbres, rien de mieux qu’un car pour le transport....

Inscriptions avant le 30 septembre. D’ici là vous recevrez toutes informations complémentaires.


NOVEMBRE

• Samedi 7 :
Le troc des plantes de l’association chez Anja à la Bégude de Mazenc.
Rendez vous à 13 heures pour le café
Bien penser à préparer vos boutures, mettre les noms sur les pots,
Prendre sacs ou cagette pour le transport de vos pots.

• Jeudi 26 :
Visite des Serres de Monsieur de la Cheysserie à Vaunaveys (Drôme), spécialiste des tradescantias (les fameuses misères) de broméliacées et de rhipsalis.

Pour tous les non adhérents intéressés, nous joindre sur
ladromedesjardins@yahoo.fr pour tous les renseignements complémentaires.

mardi 14 juillet 2009

VISITE DU JARDIN A LA TOUR DE RATIERES le 23 MAI 2009

Ceux qui ne connaissaient pas encore Ratières ne s'attendaient pas à un tel éblouissement, et que dire de ceux qui comme moi connaissaient ce jardin, nous étions tout simplement taraudés par l'impatience gourmande de le revoir.
Ces journées là se savourent...Pour vous préparer doucement à ce délice, il vous faut d'abord traverser la merveilleuse région de la Drôme des collines, verdoyante et douce, longer des villages aux jolis clochers, aux maisons faites de galets couleur de biscuits bien dorés. Ensuite, au détour d'un virage, voilà qu'elle surgit enfin, la Tour, haute, altière et pourtant si légère. Vous montez le chemin, encore très intrigués, car rien ne paraît encore du jardin...et dès le portail franchi, vous ne voyez plus que le sourire chaleureux d' Henri Garelli, l'hôte qui vous attend là haut.
Car ce jardin, vous verrez, c'est la rencontre d'un personnage formidable et d'un lieu formidable, l'alliance est parfaite, et il vous sera désormais impossible d'imaginer l'un sans l'autre...
Passée la cour d'accueil, vous pénétrez dans les lieux en suivant une allée toute couverte de roses anciennes aux délicieux parfums, aux couleurs douces et harmonieuses (quel beau mois que le mois de mai, pour notre visite, la floraison des roses était à son apogée). A la fin de l'allée, vous laissez à regret derrière vous un magnifique "Sénateur Lafolette", mais c'est pour pénétrer dans un doux bosquet vallonné au point de vue spectaculaire sur les collines avoisinantes. Sur votre gauche, dans son écrin de pierre, une très belle piscine vert pâle s'intègre à merveille dans ce décor, elle est entourée de rosiers botaniques qui épousent les formes du talus et elle surplombe un sentier qui s'enfuit dans la forêt.
En prenant à droite, on accède au jardin des vivaces, alliance simple de plantes vivaces et aromatiques, parfois alchimiques, aux couleurs et aux parfums inattendus, à nouveau de très beaux rosiers sur les murs imposants et une porte au fond qui va s'ouvrir enfin...sur un fameux spectacle !
Le plus merveilleux du jardin, jardin d'inspiration, jardin d'artiste, servant d'écrin à de magnifiques sculptures contemporaines. Là on accède à la Tour, magnifique ! et partout des roses, en guirlandes, en cascades, sagement agencées dans des carrés de buis soignés, adossées à des charmilles, grimpant au dessus des portails, ruisselant sur les balustrades, de terrasse en terrasse, toutes sortes de roses, parfumées, délicates, charmeuses. Accompagnées de pivoines, d'iris, de bassins qui les reflètent, que de merveilles ! J'arrête ici ma description, mais croyez-vous donc qu'après ça vous pourrez reprendre votre respiration ? Pas encore, car vous descendrez le joli sentier ombragé qui mène à l'étang, nymphéas aux senteurs subtiles, iris aux formes élégantes et graphiques, voilà ! Vous êtes fascinés ! Mais vous ne quitterez pas ce conte de fées naturel sans le délicieux concert des cascades et des grenouilles ....
Magie, enchantement, élégance, poésie, beaucoup de mots nous viennent à l'esprit mais un seul ne pourrait pas suffire ; il y a plusieurs jardins dans ce jardin. Un très grand merci à Henri Garelli, le Maître et magicien des lieux qui nous a si merveilleusement reçus.
Yasmine

SORTIE EN TERRE PAEONIA le 12 MAI.

Mercredi 12 mai avec le groupe de "Grignan, Pierres et Roses anciennes", nous étions très attentifs à l'exposé de Michel Rivière sur l'histoire et les variétés de pivoines, in situ, sur l'entreprise familiale, près de Crest.

Il nous a raconté l'histoire de la pivoine ; à l'origine, elle est utilisée chez nous
pour ses vertus médicinales avec la forme herbacée, Paeonia Officinalis, seule connue en occident, tandis qu'en Chine, c'est aussi pour la beauté des fleurs des pivoines en arbre qu'elle est vénérée comme "fleur nationale". C'est la reine des fleurs en Asie, Chine et Japon particulièrement. Avec l'arrivée en Europe de la pivoine arbustive au 18ème siècle, cette fleur a envahi tous les jardins.
Les hybridations ont permis d'obtenir une très large palette de coloris du blanc, rouge, puis du jaune, et de nos jours des roses très lumineux et même des rouges presque noirs. En composant avec les différentes variétés, c'est une floraison échelonnée de début avril avec les arbustives, plus précoces, jusqu'à fin mai avec la floraison des herbacées plus tardives.
Michel Rivière nous a aussi présenté les hybrides intersectionnels, croisement entre les herbacées et les arbustives qui allient les avantages des deux : feuillage des herbacées et fleurs des arbustives avec
des formes et des coloris nouveaux pour 3 semaines de floraison. Cette variété reste encore très chère à l'achat.

Il a répondu aux questions sur
l'art et la manière de planter et surtout transplanter un pied de pivoine lorsque le jardinier se rend compte qu'il a fait une erreur.
1er conseil : attendre l'automne.
Pour une herbacée : laver le pied et le diviser (largeur d'une main), puis recouvrir le collet de 2-3cm de terre, au dessus des yeux. Vous aurez en principe 60% de chance de floraison l'année suivante.
Pour une arbustive : prendre le plus de racines possible dans leur motte et rabattre le pied d'1/3 à la 1/2. Il faut surtout replanter en recouvrant le point de greffe de 4-5 à 7-8 cm pour que la plante refasse des racines et rejette son porte-greffe. Si la tige est haute, la buter.
En tous les cas, la culture ne devrait pas poser de problème si on respecte bien quelques principes de base :
  • une terre pas trop lourde, bien drainée
  • un ensoleillement suffisant (1/2 journée), une exposition Est est idéale
  • un bon amendement avec de la potasse (cendres par exemple) , du fumier ou de la corne broyée, sur un pied bien dégagé 2 fois par an.
Sinon, la pivoine peut supporter les grands froids (-20 à - 30°C) : on trouve à l'état sauvage Paoenia Officinalis, dans nos montagnes drômoises dans les environs de la station de Valdrôme. Une jolie promenade découverte en perspective.
Nous nous sommes ensuite éparpillés pour admirer la collection des herbacées et mémoriser leur nom grâce à nos appareils numériques. Nous avons surtout observé leur port pour leur résistance au vent et à la pluie. Car si nous avons un reproche à faire à certaines variétés, c'est leur propension à s'écraser et laisser tomber leurs fleurs vers le sol. D'où l'intérêt à trouver des touffes aux tiges bien dressées. Attention aussi aux arbustives aux fleurs à port tombant, globalement les hybrides de lutéa, il faut ramper pour admirer les fleurs, dommage...

Cette matinée très enrichissante s'est prolongée par un pique nique proposé par l'équipe de Grignan, sous les grands cèdres de Chabrillan. Cette année, le jardin méditerranéen du Jardin des cèdres est en pleine réfection juste avant le visite d'évaluation du Comité des Villages botaniques. Après avoir généreusement partagé nos desserts et le café, une des responsables du village botanique spécialisé sur les pivoines nous a guidé dans les recoins du village où non seulement les pivoines nous attendaient mais de belles surprises comme ce chèvrefeuille -arbre en pleines fleurs devant l'église et des tonnelles de rosiers grimpants formant de jolis balcons sur la vue du massif de Saoü. De nombreux talus d'iris, sous un soleil écrasant, enrubannaient les petites rues en pente de couleurs pastels du plus bel effet.
Pour nous rafraichir, nous nous sommes réfugiés au café-bibliothèque où Jocelyne V., bénévole à la bibliothèque, nous a reçus pour nous présenter les lieux et le fond de livres sur la botanique, plantes et jardins, accessible à tous les clients du café, randonneurs ou simples curieux.
Nous avons ainsi appris qu'à Grignan, la bibliothèque conserve aussi et prête les livres de l'association.
Après cette pause à l'ombre, nous sommes repartis enchantés de cette sortie commune en attendant la prochaine à la Tour de Ratières.
Dany L.


lundi 13 juillet 2009

VISITES DANS LE GARD le 25 AVRIL

Villeneuve les Avignon : une petite sœur oubliée d’Avignon ?

Et pourtant, les richesses de cette abbaye bénédictine méritent qu’on y consacre une après-midi. Tout le monde était au rendez-vous au pied du Fort Saint André, de l’autre coté la Chartreuse. Malgré un ciel peu contrasté, nous avons pu admirer l’impressionnante forteresse qui jouxte l’Abbaye. La visite conduite par la propriétaire des lieux, Mademoiselle Roselyne Baco nous a fait découvrir un ensemble de pierres et de jardins habités par l’histoire de la chrétienté depuis le 6ème siècle. Une grande Histoire et beaucoup de petites, des anecdotes distillées avec humour et raffinement.
Les glycines, les gigantesques rosiers Banks, les rosiers avaient souffert d’un terrible orage de grêle plus d’une semaine avant. Heureusement, la nature avait récupérée et nous nous sommes promenés dans les allées de ces jardins à l’italienne en terrasses, dominant la vallée du Rhône et Avignon, enivrés par le parfum des coronilles. Partout, dans les ruines de l’Abbaye, des poteries provençales de pittosporum panachés, de cistes, d’hellébores, d’agapanthes et de rosiers ...

Le temps a coulé trop vite et nous avons repris la voiture pour nous rendre 5mn plus tard chez Monsieur et Madame Masson.
Un accueil simple et chaleureux nous attendait. Un jardin de famille où de très vieux pieds de pivoines arbustives avaient déjà fleuri mais nous avons pu détailler chaque méandre de ce jardin plein de surprises : figuiers, rosiers, oliviers et des plantations récentes issues d’expérimentations. Une expérience de semis sur compost et carton. Et enfin, une « pouponnière » de petits pots très diversifiée, où Lucien M. nous a généreusement fait partager ses trésors.
Encore une fois, nous sommes rentrés fatigués et comblés.
Dany L.

SORTIE A ALBA LA ROMAINE

Alba, c'est un très beau village d'Ardèche qui abrite bien des merveilles, un superbe château perché, un site romain exceptionnel, et ...le plus sympathique des collectionneurs de cactées, Christian Jobert.
Le 26 mars 2009, il a reçu fort aimablement une douzaine d'adhérents de la Drôme des Jardins venus découvrir les petits trésors qu'il cache dans le dédale de ses jardins.
Premier arrêt, au jardin en contrebas du village. C'est un très grand terrain que Christian aménage depuis plusieurs années. Au fond, des chênes, des arbustes, des lavandes, des thyms, des menthes, l'éventail est varié et tout cohabite dans la plus grande liberté, il y a même un grand bassin avec poissons et plantes aquatiques. En remontant dans la partie haute, nous avons admiré une belle collection d'opuntias rustiques, de yuccas et d'agaves, tandis que le plus précieux reposait encore sous les abris confectionnés avec soin pour les protéger du froid. Les cactées les plus diverses dont certaines très rares voisinent ici avec de magnifiques spécimens d'agaves et les opuntias trop fragiles pour être cultivés à l'extérieur.
En fin d'après-midi, nous sommes allés jusqu'à la maison et ses serres à l'autre bout du village. Nous nous sommes faufilés avec précaution de petite serre en petite serre au milieu d'une densité incroyable de cactées, gare aux épines ! Mais seule notre curiosité à été piquée finalement, avec l'envie d'en savoir plus sur ces plantes aux couleurs et aux formes souvent incroyables.
Christian à la gentillesse sans égale, nous a présenté toutes ses plantes et nous a distribué généreusement jeunes plants et boutures. Nous lui adressons tous un grand merci, et c'est un grand plaisir de savoir que nous pouvons le retrouver chaque année à la foire d'Alba Cactus qu'il organise de main de Maître avec ses amis au mois de juin.



Yasmine

dimanche 12 juillet 2009

Magnifique journée au Col du Lautaret



Samedi 4 juillet, nous devons nous retrouver au Col pour pique-niquer. Le ciel bleu est au RV. Dans cet environnement de cimes encore enneigées, c'est parfait !
Dans le groupe, les conjoints sont là dont 3 Jacques. Tous ne sont pas fana de vélo pour apprécier la course cycliste qui se déroule sous nos yeux pendant le pique nique, mais Jacques Fumat lui, se régale de cette opportunité.
Ensuite, nous rejoignons le Jardin Botanique alpin, reconstruit après 1919, quelques centaines de mètres au dessus du Col. Une charmante étudiante en botanique nous guide à travers les différentes thématiques du jardin soigneusement étiquetées : zone pyrénéenne, celle du Caucase, de Grèce, de l'Himalaya... L'altitude donne à la lumière une brillance dont profitent toutes les couleurs du jardin. Les nuages d'orages annoncés restent bien accrochés aux sommets.
Pour nous, qui venons d' "en-bas" là où nos fleurs se sont déjà ternies, quel plaisir de voir cette profusion de fleurs de montagne (plus de 2500 espèces) comme les coussins jaunes vif des trolls et ce pavot de l'Himalaya au bleu si étonnant ! Comme la saison des floraisons est très courte en montagne, leurs couleurs sont d'autant plus éblouissantes qu'elle doivent attirer le plus d'insectes pollinisateurs le plus rapidement possible.
Le jardin profite également de la présence des sources pour mettre l'eau au centre des aménagements de rocailles et rochers rapportés : cascades, torrents, retenues d'eau et petites mares ; autant de miroirs qui multiplient le chatoiement des couleurs et réfléchissent les sommets environnants.
Nos appareils photos "crépitent" pour mettre en boite le rose des Lys Martagon, le jaune orangé des Escholzias, mis en valeur par la verdure des saules de montagne et les pins crochets.
Toute cette nature reconstituée, certes, mais dans le respect des atouts et contraintes bioclimatiques de l'altitude(2100m) du Col est le résultat de plus de100 ans de travail de botanistes (chalet laboratoire) et de jardiniers courageux. Après la visite guidée, chacun a pu reprendre des cheminements à sa guise. Nous avions le temps de craquer sur quelques godets en vente à la sortie : de petits souvenirs pour nos jardins au retour. . .
Chacun a repris sa voiture, avec sa feuille de route, pour rejoindre l'hôtel près de Grenoble où déjà l'idée de l'apéro titillait les plus assoiffés !
Le temps du diner en terrasse a été pour nous, l'occasion agréable de mieux nous connaitre. Les visages ne nous étaient pas tous familiers et ce fut un plaisir de rencontre supplémentaire, qui s'est prolongé le lendemain matin au petit-déjeuner pris au soleil.
D'autres précisions viendront étoffer ce 1er compte-rendu.
Bienvenus à vos commentaires et vos photos.
http://sajf.ujf-grenoble.fr/
DL

En juin sur La Riviera

"AUDIVERUNT VOGEM DOMINI DEI DEAMBULATIS IN HORTO"
Voilà ce que nous avons découvert au coin d'un muret en déambulant dans le Parc Hanbury :
_"C'est en marchant dans le jardin qu'ils entendirent la voix de Dieu." Extrait de la Genèse.
Déjà toute une ambiance... justifiée.

Sous le grand datura blanc, avant de pénétrer dans le Jardin du Val Rameh à Menton.

Juste quelques photos pour l'instant pour des raisons techniques. Nos textes Word ne veulent pas se copier sur le blog. C'est en cours de réglage.
Je ne suis toujours pas une flèche en informatique ! Désolée !
DL